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Conservateur du Museum Requien de 1970 à 1978

Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Jean-Claude Ledoux, ancien conservateur du Musée Requien, membre actif de la Société des Sciences naturelles de Vaucluse et de l'Association des Amis du Musée Requien.

 

Jean-Claude était un arachnologue de renommée internationale après avoir été un grand spécialiste des Sélaciens du Miocène. Passionné par les techniques d'Edition, il s'est consacré à l'édition scientifique.

La communauté scientifique vient de perdre un esprit original et éclectique, un humoriste, un dessinateur hors-pair...

 

Il écrivait, dans une brochure de 1976 à propos du Muséum Requien "...voici l'essentiel de ce qu'il faut savoir : 1) le musée s'appelle Requien et non Requiem ; 2) c'est un musée d'histoire naturelle relativement important en France ; 3) ce n'est pas une annexe du musée Calvet et ne dépend donc pas de son conservateur ; 4) le musée requien fait partie de la Fondation Calvet, incluant également la bibliothèque, le musée Calvet proprement dit et le musée Jouve à cavaillon. ; 5) on peut y venir librement se documenter, les clients ne dérangent pas, nous sommes là pour ça..." Et il ajoute à la fin de cette brochure : "Grâce au Conseil d'Administration de la Fondation calvet, les bâtiments sont faits, le mobilier et les aménagements intéreieurs le seront. Le reste serait à réaliser. Le Musém requien doit devenir , non un vaste reliquaire, mais un centre actif de recherche et de culture."

Les douanes avignonnaises ont fait un nouveau don ce vendredi 16 mars 2012 pour la collection du Musée Requien

Voilà déjà vingt ans que le bureau des douanes d'Avignon fait don à la Fondation Calvet pour le Musée Requien d'objets divers et dépouilles d'animaux saisis.

Cette année, on compte 40 objets : + dons et legs à coller
• 1 tête d'ours polaire
• 1 antilope naine
• 2 peaux de zèbres
• 1 peau de léopard
• 3 monodons-monocéros
• 8 coraux
• 1 statuette en ivoire
• 11 statuettes en ivoire
• 1 poignards manche ivoire
• 1 sabre manche ivoire
• 1 défense d'éléphant ivoire
• 1 crocodile naturalisé
• 1 peau de serpent
• 4 peaux de lézard
• 2 défenses de gazelle DORCAS
• 1 défense d'hippopotame

L'ensemble de ces objets ont été récemment saisies lors de divers contrôles (brocantes, marchés...etc.) et proviennent le plus souvent de l'étranger .Ils sont protégées par la convention de Washington qui interdit ou impose des restrictions au commerce international des espèces animales mais aussi végétales (coraux ou encore certaines espèces d'orchidées sont protégées). En effet, il faut savoir qu'aujourd'hui plus de 3 000 espèces animales et 40 000 espèces végétales risquent de disparaitre de notre planète (>> télécharger le PDF)

Emmanuel RUIZ, chef divisionnaire de la division d'Avignon qui couvre les départements du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, et d'une partie des Bouches-du-Rhône, précise que cette marchandise « fait l'objet de trafic organisé » mais qu'elle aussi très réglementée.

Vous trouverez tous les renseignements sur :
• www.douane.gouv.fr
• www.environnement.gouv.fr
• http://cites.ecologie.gouv.fr/v1/pages/cites.asp

Ces objets ne seront pas exposés au Musée Requien pour ne pas inciter les personnes à acheter ce type d'objet et contribuer à la protection de la richesse biologique mondiale.
Visitez le site de la Fondation Calvet
Article de presse La Provence 17 mars 2012

Musée Requien : les douaniers ont remis vendredi 16 mars 2012 une quarantaine d'objets.

Le 29 septembre 2010, des saisies d'objets animaliers ont été remises à la Fondation Calvet.
En effet, M. Bruno Deruelle, chef de la surveillance aux douanes d'Avignon et Aix, a remis à la Fondation Calvet : une peau de panthère, une peau de lynx, une peau de boa, et deux sacs dans cette matière, quatre défenses d'éléphants (dont une sculptée) un pied de rhinocéros, une carapace de tortue marine.


Ces pièces seront montrées dès le 22 octobre 2010 lors de l'exposition organisée au Musée Requien «Biodiversité, mon trésor» non pas "pour les mettre en valeur », a précisé la conservatrice Evelyne Cregut, mais dans le but de d'inciter les touristes à ne pas acheter ce type de d'objet afin de préserver la richesse biologique mondiale.

Toutes ces pièces confiées au Musée Requien, proviennent de saisies effectuées lors de divers contrôles (routiers, aéroport, brocantes, vides greniers...) par les douanes d'Avignon dans le cadre de la Convention de Washington qui protège 3000 espèces.
Cette convention interdit ou impose des restrictions au commerce international des espèces animales et végétales sauvages. Ratifiée en 1978 par la France, elle est en vigueur dans plus de 150 pays. Ces espèces sont classées en trois annexes, en fonction de la gravité des menaces d'extinction pesant sur elles.
Ainsi, en France, les personnes qui détiennent ou transportent des spécimens d'espèces protégées par la Convention de Washington, ou par la réglementation communautaire, doivent être en mesure de justifier à tout moment de la régularité de cette détention.

Vous pouvez vous renseigner en consultant les sites suivants :
www.douane.gouv.fr
www.environnement.gouv.fr
http://cites.ecologie.gouv.fr/v1/pages/cites.asp

Les deux expositions réalisées dans le cadre de l'année mondiale de la biodiversité, "Biodiversité, mon trésor" et "Ventoux, géant de nature", seront visibles du 22 octobre 2010 au 31 mai 2011.
"Biodiversité, mon trésor"est réalisée par les Muséums du réseau P.A.C.A. : Avignon, Marseille, Aix-en-Provence, en étroit partenariat avec l'Institut de Recherche pour le Développement et répond au triple questionnement sur la biodiversité : "Qu'est-ce-c ‘est", "A quoi ça sert", "Comment la protéger ?".
Dans ce cadre le Musée Requien, en association avec le Syndicat Mixte d'Aménagement et d'Equipement du mont Ventoux, a créé une exposition parallèle, "Ventoux, géant de nature", qui décline la biodiversité du territoire nord vauclusien.


Télécharger le Dossier de presse ICI

 

La Fondation Calvet vient de recevoir une importante collection de coquillages d'un généreux donateur Monsieur Maurice LUCAS. Ce biologiste c'est intéressé tout au long de sa vie aux coquillages marins.
Il est né le 2 août 1922 à Bruxelles et se tourne très tôt vers la Biologie et dirige ses études en ce sens ; la vie sous toutes ses formes l'intéressait et il s'implique activement dans la vie associative notamment la Croix-Rouge dont il devient un temps responsable de district. Il obtient le diplôme de Biologiste en 1943 et un brevet de capacité d'enseignement technique en 1944.
Cette passion pour les coquillages et l'énorme travail de collecte et d'identification attirèrent l'attention de nombreux chercheurs et c'est ainsi que M. LUCAS devint un collaborateur du très célèbre Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.
Ses nombreuses relations et les échanges fructueux qu'il fit permirent à M.LUCAS de constituer une collection estimée être la plus importante collection privée d'Europe.
M.LUCAS décéda le 20 octobre 1996.

Cette fabuleuse collection comprend 3612 espèces de Mollusques et Echinodermes et 28483 exemplaires mais également une collection de minéraux, fossiles et de nombreux ouvrages sur la Malacologie et la minéralogie.

Que M.Patrick JOURDAIN, petit-fils de M.LUCAS, soit à nouveau remercié pour le don très important (numériquement et scientifiquement) qu'il a fait à la Fondation Calvet

Vous pouvez découvrir un petit extrait de cette collection ci-dessous :
Oreaster alveolatus
Spondylus americanus
Hippopus hippopus

Bolinus brandaris
Murex Pecten
Neptunea contraria

Chlamis nobilis
Boite de coquillages
Callista chione

Boite de coquillages
Boite de coquillages
Chione Californensis

La Fondation Calvet a reçu également un important don pour le Musée Requien, celui de M. Jean Pascal, qui comprend 58 boites d'insectes, une centaine d'ouvrages et de revues d'entomologie et 201 planches dessinées.
Voici quelques éléments de cette collection :
Boite de papillons divers
Boite de papillons de Guyane (morpho...)
Grande sauterelle verte (Tettigoniz virissima) Planche dessinée

Cerambycidae lepturinae (strangalia maoulata) Planche dessinée
Scarabeidae cetoniinae (cetonia aeruginosa) Planche dessinée

En juillet dernier, la Direction Régionale des Douanes et Droits Indirects de Provence a donné à la Fondation Calvet pour le Musée Requien :
une tortue Carette ou Caouanne naturalisée,
trois carapaces de tortues Carette ou Caouanne,
une peau de panthère,
un pied d'éléphant,
une peau de zèbre,
une peau de boa.
Vous pouvez agrandir les images ci-dessous en cliquant dessus :

Carapace de tortue Carette ou Caouanne
Peau de Boa
Tortue Carette ou Caouanne naturalisée
Pied d'éléphant
Peau de zèbre
Peau de panthère

Du 26 juin au 25 juillet 2009 a eu lieu la troisième campagne de fouille à Saint-Jean-de-Sault soutenue financièrement par la Fondation Calvet, la DRAC PACA, la ville d'Avignon et le service Départemental d'archéologie.

Soutien logistique : Ville de Sault, Association des Amis de Saint-Jean-de-Sault, Comité départemental de spéléologie de Vaucluse, Groupe spéléologique de Carpentras, Li Darbun de Cavaillon, Groupe spéléologique de Fontaine-de-Vaucluse, spéléo Ragaïe de Courthézon.

Situation et historique

Le Coulet des Roches, localisé en bordure des hauts plateaux du Vaucluse (Monieux), est situé à un peu plus de 3 km au nord-ouest du village de Saint-Jean de Sault. Cet aven s'ouvre à 788 m d'altitude, dans une zone karstique riche en cavités spéléologiques, archéologiques et paléontologiques. Il a été vidé de son contenu dans les années 1970.
S'ouvrant directement à même le sol par une ouverture d'environ 4 m sur 2 m, il s'élargit rapidement. Son développement vertical atteint - 9 m au centre d'une grande salle de 10 m de long sur 5 m de large en moyenne de direction Nord-Est/Sud-Ouest. Vers le sud se trouve un puits étroit de - 7 m menant au point bas de la cavité qui est à - 16,50 m.

Trois unités stratigraphiques sont actuellement visibles. L'unité supérieure (ensemble 1) est d'âge Holocène et ne subsiste qu'à l'état de lambeaux. Elle a été détruite dans sa quasi totalité. Son contenu s'observe dans les déblais extérieurs : elle contenait des restes de faune sauvage et domestique et a aussi livré des fragments de céramique (près de 80). L'unité médiane (ensemble 2) date de la fin des temps glaciaires et contient un niveau fossilifère encore en place. L'unité de base (ensemble 3) est un éboulis apparemment stérile.

L'équipe du Musée Requien au travail : Olivier Ambrosio, Evelyne Crégut

La fouille a été menée sur une vingtaine de m2 . Une faune bien conservée a été découverte et treize espèces de grand mammifères ont été identifiées : loup, renard, chat sauvage, lynx, putois, belette, hermine, cheval sauvage, sanglier, cerf élaphe, renne, bouquetin, chamois. La microfaune est aussi très abondante ainsi que les oiseaux. Citons parmi les espèces généralement rares la marmotte et la chouette harfang. Ce niveau est remarquable du fait de la présence de plusieurs squelettes de chevaux et de bouquetins. La campagne 2009 a mis à jour un crâne de cheval exceptionnellement bien conservé.

L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), établissement administratif et scientifique, a récemment fait don à la Fondation Calvet d'un crâne de gorille et d'animaux naturalisés.
Parmi ces dons, un héron cendré ou encore un râle d'eau naturalisés, le crâne de gorille constitue un élément rare car il s'agit d'une espèce protégée.

Il existe trois sous-espèces de gorille :
Le gorille de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla -Gabon, Cameroun, Guinée Equatoriale, Congo),
Le gorille de l'Est ou des plaines (Gorilla gorilla graueri - est de la République Démocratique du Congo),
Le gorille de montagne (Gorilla gorilla beringei- zone des volcans des Virunga en république Démocratique du Congo), Rwanda, Ouganda).
Les gorilles de l'Est et de montagne sont en grand danger d'extinction essentiellement à cause de la déforestation liée au commerce des bois exotiques utilisés un peu partout en Europe (fenêtres, meubles de jardins, etc.). Outre la forêt, les espèces sauvages font l'objet d'un commerce illégal : celui de la "viande de brousse" qui approvisionne les campements d'ouvriers.
Vous trouverez ci-dessous quelques photographies de ces dons qui se trouvent actuellement au Musée Requien, 67 rue Joseph Vernet en Avignon.

Héron Cendré
Ardea cinerea
En savoir plus sur cet oiseau

Un Râle d'eau
Rallus aquaticus
En savoir plus sur cet oiseau

Crâne de gorille
Gorilla gorilla
Espèce protégée menacée de disparition
En savoir plus sur ce mammifère

Une planète en sursis ?
Ce n'est pas un secret, c'est une réalité : la richesse biologique de notre planète s'amenuise irréversiblement. L'exposition permanente du Musée Requien qui s'organise autour de l'évolution de la vie, est un premier regard sur la fragilité des milieux ambiants et des espèces qui n'ont cessé de se transformer, de s'adapter et de disparaître au rythme des événements géologiques et des modifications climatiques. Fragilité de la Vie qui depuis quelques 10.000 ans est mise à mal par les activités humaines. Transformation des milieux par l'agriculture et l'élevage, lutte envers les grands prédateurs, transformation des espèces au travers de la domestication, urbanisation qui grignote irréversiblement les milieux naturels, déforestation, surexploitation des ressources naturelles, pollution de l'air, de l'eau, du sol, émission de gaz à effet de serres et réchauffement climatique !
Une véritable bombe à retardement. Face à ces dangers, une politique de protection a vu le jour tant au niveau mondial qu'au niveau national. De nombreuses actions sont entreprises pour préserver notre patrimoine biologique qui est en grand danger.

Tourisme et protection
Depuis 1993, le service des Douanes dépose régulièrement au Muséum Requien des saisis de « souvenirs » rapportés par des touristes, qui ne sont pas moins que des spécimens d'espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Leur commerce est soumis à une réglementation particulièrement stricte afin de ne pas mettre davantage leur survie en danger.
En effet, l'importation d'animaux vivants ou morts participe à la disparition des espèces et encourage le pillage des ressources naturelles. Les touristes qui achètent de l'ivoire, des œufs, des peaux, des carapaces, des spécimens naturalisés, des coquillages etc. sont, sans le vouloir, « les complices d'un commerce frauduleux, dangereux pour la nature ».
La protection des espèces en danger est assurée par les fonctionnaires des Douanes qui saisissent chaque année des milliers de pièces et d'animaux. Le ministère de l'écologie et du développement durable fait état pour 2004 de la saisie de « 585 animaux vivants, 35 animaux naturalisés, 412 pièces d'ivoire brut ou travaillé représentant 309 kg, 1895 coquillages et coraux et 2937 autres spécimens, dont 120 kg de caviar ».